HistoireMes parents sont des héros, mes héros. Nymphadora Tonks et Remus Lupin ont donné leur vie pour les générations suivantes et je leur en serais éternellement reconnaissant comme éternellement dévoué.
Je me souviens de voix, je ne saurais dire si c'était les leurs mais je me sentais en sécurité, ils semblaient heureux, comblé, je me sentais aimé. Ils sont parti et je suis certain qu'une de leur dernière pensée si pas la dernière m'était destiné. L'image d'une famille traversant les âges, l'image d'un père récompensant son fils d'une barre de chocolat, l'image d'une mère jouant à transformer ses oreilles et son nez pour faire pousser un cri de joie intense à un bambin, enfin un gamin les regardant avec de grands yeux admiratifs de leur ressembler plus tard.
Si seulement. Mais attention, je ne suis pas plaintif, juste songeur et curieux de temps à autres sur la façon dont les choses auraient pu être 'si' et seulement 'si' tout avait été différent.
J'aime la vie que j'ai mené jusqu'à mes 32 ans accomplit, sincèrement. Ça n'a pas toujours été facile, il m'arrivait d'avoir des sautes d'humeur avec des cheveux rouge pivoine pour couronner le tout tout en disant
'Mais je suis calme' ou de m'apitoyer sur mon sort rouler en boule sous le petit lit que j'occupais à la maison de grand-mère avec les cheveux gris souris
'Mais non, je ne pleure pas', bref, être métamorphomage enfant et adolescent ne m'aidait pas à cacher mes sentiments, même en maîtrisant, l'émotion devenant trop forte prenait quelques couleurs visibles sur mes cheveux, la jolie mèche pile au dessus du front que personne ne rate. C'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'arriva un moment où je ne cachais plus mes ressentis, pour la plupart, et restait honnête en tout point et envers tout le monde -Victoire est une exception-. Droit, juste, travailleur pour ma grand-mère et mes parents, le loyal Poufsouffle que j'étais fini préfet-en chef avant d'achever ses études avec brio.
Je ne remercierais jamais assez ma grand-mère Andromeda de m'avoir élevé et éduqué avec autant d'amour qu'une mère. Je ne remercierais jamais assez Harry Potter, mon parrain -merci papa-, de m'avoir épaulé en certaines périodes douloureuses, même si je m’arrangeais pour le cacher au mieux ça n'a jamais fonctionné, peut-être utilisait il alors la legilimencie ? Enfin, je ne remercierais jamais assez Bill et Fleur pour m'avoir fait rencontrer celle pour qui mon cœur bat et a toujours battu depuis que nos yeux se sont croisé pour la première fois, même s'il nous aura fallu du temps pour nous comprendre, quoique je soupçonne mes cheveux virant au bleu rosé quand j'étais en contact avec elle, d'avoir joué un rôle intermédiaire... car je ne le cacherais pas, j'ai toujours été timide, davantage en présence de Victoire ! Victoire... un feu de joie, un feu crépitant, un soleil rayonnant. Allez, pour vous, j'ose partager.
Vic', je ne sais pas si c'est moi ou si c'est toi, ou bien si c'est tout simplement nous mais ne penses tu pas que nous partageons un lien fort ? Vraiment fort. Je veux dire, tu sais, le genre qu'on ne sait pas quoi en faire ou qui fait mal quand on apercoit x avec quelqu'un d'autre. Le genre où tu te retrouve bouche ouverte à dire 'wah qu'elle est belle' juste pour un changement de coiffure... attention je ne parle pas forcément de toi hein. Je sais bien que tu en pinces pour Ernitruc much de Serdaigle là mais crois moi, il n'est pas si intelligent que ça, il ne te fait pas rire autant que moi, enfin c'est pas du tout pour me mettre en avant que je t'écris -non parcequ'en face à face je le fais mieux- mais je suis inquiet, comme un frère pour sa petite soeur, je pense que c'est ça qui nous lie, et étant plus âgé et expérimenté je peux t'assurer qu'il ne te mérite pas. Ne le choisis pas je t'en prie.
Teddy.Honnêtement, je suis honteux en relisant cette lettre datant de ma 6ème année, je n'ai jamais vu Victoire aussi en colère après cela, elle ne m'a plus parlé pendant au moins une semaine... ce qui m'a paru durer une éternité alors, vu que je restais plus que souvent avec elle. Pire encore, elle prit Ernie Stood comme cavalier de bal et mes cheveux restèrent gris terne toute la soirée et tout le week-end. Pitoyable.
'Qu'est ce qui ne va pas, 'grand-frère' ?' s'était t'elle amusé de dire avec des yeux furibond, Stood faisant tapisserie et ne comprenant strictement rien. Je vous passerais les détails de notre réconciliation mais il m'arrive encore de penser qu'elle mérite mieux que moi tant elle est merveilleuse.
Actuellement, cela fait six ans que j'enseigne à Poudlard le cours de Défense contre les Forces du Mal, le cours que jadis, mon père enseignait. Peut-être qu'au fond ce n'est pas un hasard si je me trouve à cette endroit et à cette place, peut-être qu'au fond j'ai toujours désiré gardé un lien profond avec mes parents. Ils m'ont toujours guidé et le feront toujours je pense. Ils occupent une place importante dans ma vie de tous les jours.
Je terminerais par quelques points. Le secret Brisé tout d'abord, avec celui ci, la communauté sorcière n'est pas mise à mal mais à Nu. Oh, vous savez, j'ai toujours été d'avis que le secret ne durerait pas et que ce serait pour le mieux que les moldus soient au courant, cela permettrait tellement de chose que d'être honnête l'un envers l'autre, de ne rien cacher, on se comprendrait tellement mieux qu'aujourd'hui avec cette Inquisition pour nous dénigrer qui a surpris tous le monde et nous a prit de court. Enfin, Victoire et moi sommes fiancé et, oui James je t’entends d'ici
'Pas encore marié ?! Mais vous faites quoi ?', je suis un homme comblé par ce simple mot et par l'unique pensée d'être à ses côtés mais en même temps, il m'arrive d'avoir des doutes sur mes gênes et sur la famille que nous aurions, pas que je reproche quoique ce soit à mes parents, loin de là, mais les craintes sont là et avec l'Inquisition, j'ai l'impression que nous ne sommes pas au bout de nos surprises... bien que je sens l'impatience de Victoire comme une météorite se préparant à nous réduire en poussière.