Histoire« _ Bonjour, Miss Selwyn je présume ? »
« _
Vous présumez bien, en même temps vous ne prenez pas de risque c'est écrit sur la plaque. »
« _ Je suis Victoria Melbourne, vous pouvez m'appeler Victoria ou Docteur Melbourne. Je suis le Psychomage assermenté envoyé par les ressources humaines. Est-ce que vous savez pourquoi nous sommes là ? »
Madaléin Selwyn avait plissé le nez d'un air agacé et tourné les yeux pour ne plus regarder le visage rond de la psychomage. Ses cheveux roux agressaient déjà le coin de ses yeux. Le fait de la savoir assise derrière
son bureau l’énervait mais ce n'était pas comme si elle pouvait passer outre ce genre de formalités. La politique du département était très stricte à ce sujet.
« _
Je répondrais bien que c'est sans doutes du au fait que un mardi après-midi c'est l'endroit ou je suis sensée me trouver mais ce n'est pas la réponse que vous désirez. C'est à cause de Sawyer MacKinnen n'est-ce pas ? Il est mort, avant hier. »
« _Naturellement. Vos supérieurs ont pensé que dans la mesure ou vous étiez présente vous aviez besoin d'une nouvelle évaluation psychologique. »
« _
Je ne pense pas que ce soit utile mais de toutes façons je ne saurais pas par ou commencer. »
Un rire amusé.
« _On devrai commencer par le début puisque je ne vous connais pas. Parlons de votre enfance pour cette première séance, de votre rapport à votre don. Comment vous vous sentez à ce sujet, j'aimerai savoir à propos de votre famille. »
Le regard inquisiteur de Madaléin avait une nouvelle fois tourné en direction du psychomage. Elle avait sondé son visage avec attention, la façon dont ses cheveux roux étaient remonté sur sa nuque, son air si parfaitement neutre. Elle avait pincé les lèvres, septique mais avait rapidement avisé les choix qui s'offraient à elle. Madaléin avait fait tourner son fauteuil entièrement sur lui même avant de faire face une nouvelle fois à Victoria Melbourne.
►►○◄◄
« Je suis née le 17 juin 2002 dans une des chambres de « Beaumaris Castle », un château fort Gallois construit au treizième siècle sur l'île d'Anglesey, proche de Holyhead. La légende veux que tout les membres éminent de la famille Selwyn y soient également nés. Mais ce n'est pas l'exacte vérité puisque certains de mes ancêtres attestent d'une existence de la famille bien avant la fondation du château. Cependant, si je dois parler de moi, de qui je suis il serai plus honnête de parler d'abord de mes parents et de leurs familles. Ils sont une genèse et ce sont eux , leur sang, leurs gènes qui ont fait de moi la personne que je suis.
Mon Père, Devan Arthur Selwyn n'était
pas un mangemort. Il aurait pu, sans doutes. Comme son cousin par exemple, mais il ne le fut pas. Jamais. C'était un homme principalement intéressé par les études,les affaires et le cours de la bourse sorcière qui ne plaçait son intérêt nulles part ailleurs qu'en son travail. D'aucun vous dirait que c'est un homme sectaire et aussi raciste que ses pairs et , honnêtement, je ne peux pas dire le contraire mais ce n'est pas la chose qui à motivé son mariage précipité avec ma mère. Devan Selwyn avait trente ans la première fois que des rumeurs sur son homosexualité latente ont commencé à circuler. Il n'était pas le genre de personne à se soucier des rumeurs cependant quand le regard de ses partenaires financiers ont commencé à changer sur lui, l'homme qu'il était à commencé à prendre la mesure de la chose.
La famille Selwyn à toujours été riche. Je ne sais pas vraiment dire dans quoi ils ont commencé à faire leur fortune mais je sais dans quoi elle se perpétua avec mes grands parents et mes propres parents en suite. Mon père, cet homme, Devan Selwyn est l'actuel propriétaire des distilleries « Firewhisky », illustre marque. Mon père gère également des fond à la bourse sorcière, investit dans la recherche en potion et les fabriques de balais de course. Actionnaire majoritaire du club des pies de Montrose, Donateur émérite de Sainte-Mangouste. Tel est Devan Selwyn, un homme d'affaire qui s'affaire à se faire plus riche qu'il ne l'est. C'est important de le préciser, vraiment parce que c'est au cours d'une de ces tentatives qu'il à rencontré celle qui deviendrait sa femme.
Mon père était en pleine tourmente à l'époque, profondément blessé d'être associé à une sexualité qu'on disait déviante mais profondément incapable de s'intéresser à autre chose que son travail, son ambition. C'est dans ces circonstances qu'il était partit en Suède pour étendre ses relations. C'est à Stockholm au cours d'une de ces soirées que les Sang-pur organisent que mes parents se sont rencontrés. Mon père y participait pour trouver des investisseur ma mère ...ma mère était différente.
Maman était de ces gens là, qu'on invite parce qu'on ne peux pas faire autrement. Issue de la famille Sorënssen connue aussi bien pour sa pauvreté flagrante que la pureté incontestable de son sang qu'on disait issu de Feyja elle-même, descendants de Hnoss. Elle vivait recluse avec ses parents dans un vieux manoir en ruine à Arvidsjaur dans l'arrière pays. Une famille sur le déclin dont le premier fils cracmol avait commit le pire des outrages en s'unissant à une moldue, la fille – ma mère – n'avait même pas assez d'argent pour terminer ses études de psychomagie quand au dernier fils les parents ne savaient pas par quel miracle ils pourraient l'envoyer à l'école.
Mais parce que « Noblesse oblige » Frida Sorënssen tout juste âgée de vingt-deux ans était présente à certaine de ces soirées. Les plus remarquables, les plus prisées ainsi ses parents espéraient – que peut-être – sa beauté lui ouvrirait des portes ou les bras d'un homme riche et assez influent pour les aider. Et Devan Selwyn trouva qu'elle avait de l'esprit. C'était une femme charmante, pleine de vie avec la tête pleine d'idées et de rêves, des ambitions écrasées par le poids de sa famille. Elle était désespérée, comme lui : la femme idéale. Il rencontra les Sorënssen durant son voyage et épousa ma mère trois mois plus tard poussé par la pression familiale et l'envie d'être en paix. Un mariage de raison.
Ils s'installèrent , un temps, à « Beaumaris Castle » pour se montrer et elle fut aimée de ses beaux-parents. Les rumeurs sur mon père se tassèrent et l'ont commença à murmuré que cela faisait en fait des années qu'il était amoureux de cette belle suédoise et qu'il avait seulement attendu la fin de ses études pour l'épouser. Leur repos cependant fut de courte durée puisque leur arrivée au pays de Galle coïncida avec le retour parmi les vivants d'un sombre mage noir qu'on croyait mort. Alors que la communauté des sang-pur qui avait prêté allégeance commençait à remuer mes parents ont organiser leur évasion vers la suède. C'est à Arvidsjaur qu'ils se sont installé après avoir restauré le manoir familial des Sorënssen. C'est là-bas que mon frère Maeron est venu au monde, en juin. Moins d'un mois après la défaite du Lord Noir. Et il n'avait jamais quitté la suède avant ma naissance. Mon père gérait sa société ainsi, à distance créant peut-à-peut un nouveau siège social de cette dernière à Stockholm.
Je suis venue au monde quatre ans plus tard, en Juin moi aussi. Mais au pays de Galles. Bien que la paix a été réinstaurée à cette époque la vie qu'ils s'étaient construite en Suède leur convenait parfaitement. Que je naisse à « Beaumaris Castle » n'a été que le fruit d'un heureux hasard. Je devais naître un mois plus tard, mes parents étaient de passage au Royaume-Uni et ne s'y trouvaient que pour quelques semaines le temps de profiter de vacances bien mérités puisque ma mère travaillait sur sa nouvelle thèse de psychomagie et que mon père travaillait toujours plus.
Ma naissance inattendue à été pendant très longtemps un sujet de plaisanterie pendant les repas de famille. Mon père dis souvent que je savait déjà ou se trouvait mon devoir : honorer mes ancêtres, illustres et nombreux. Naître ici, sur la terre de ces derniers. Mes parents ne sont pas pour autant resté sur place. Sitôt que les guérisseurs ont affirmé ma santé était assez bonne pour faire le voyage retour, nous sommes rentrés en Suède. C'est là que j'ai vécu et que j'ai grandis jusqu'à mes six ans. J'y ai appris à lire, à écrire, à parler, à marcher. Ma mère aime penser que même si je pense comme une anglaise je
marcherai toujours comme une suédoise. Elle est fière ma mère. Si fière.
Nous sommes rentrés à « Beaumaris Castle » l'année des dix ans de mon frère. Parce que le travail de mon père commençait à prendre trop d'ampleur pour être géré à distance et qu'il était si souvent absent que Maman ne le supportait plus. Parce que oui, mes parents s'aiment. C'est venu avec le temps et le poids des années. Après le respect et le devoir ; l'amour est venu. Cette année là, Maeron à reçus sa lettre d'admission à Poudlard. Je me souviens parfaitement de ce jour.
C'était un mardi. La matinée était déjà bien entamée quand cette chouette effraie aux plumes fauves est entrée par une des fenêtre d'un des salons. Mes parents étaient très satisfaits. Pas que quelqu'un ait jamais douté des capacités magiques de mon frère ou des miennes. Je ne me souviens pas – d'ailleurs – de la première fois que mes pouvoirs se sont manifestés. Dans une maison pleine de sorciers, une maison pleine de magie : c'est l'inverse qui aurait été remarquée. Comme moi par la suite mon frère avait acquis sa baguette chez Malena Bergsön, une fabricante émérite et bien connue en Suède.
Si je me souviens si bien de ces années ces parce qu'elles avaient été si belles. La première séparation avec mon frère avait été difficile elle fut rapidement oubliée avec son retour aux vacances. Ma mère avait commencé à travailler à sainte-mangouste, en temps que spécialiste des maladies mentales causées par des sortilèges et maléfices. Moi j'ai du prendre mon mal en patience. Notre maison possède et à toujours possédé trois elfes de maison. L'un d'entre eux, une femelle qu'on appelait « Perle » m'a servit de précepteur , m'apprenant l'algèbre, la géographie et même la généalogie. Toutes sortes de choses.
Le père de mon père, Meriadeg , était présent aussi. Même si en général il vivait dans une partie du fort que nous ne visitions pas régulièrement, il collectionnait toutes sortes d'ouvrages. Des ouvrages anciens, rares , manuscrit parfois qui traitaient de diverses choses, théories de la magie, pan de notre histoire ...des grimoires si anciens en fait. Quelques fois il me prenait avec lui dans la grande bibliothèque de la demeure, on s'installait ensemble. Lui sur un des fauteuil et moi je m'allongeais sur un de ces tapis persans qui ornait le sol et il me laissait feuilleter certains de ses livres. Je pense que c'est de la que je tiens ma passion pour les théories occultes.
Et puis,
et puis...il a eût le reste. Il y à eût
cela, ce cadeau de famille, cet héritage qu'on vous refile en même temps que les cheveux blonds de papa et les yeux bleus de maman. Terrible pourtant et dont on se serai passé volontiers. Comme le grand-père de mon père et son grand-père avant lui, alors que mon propre frère était épargné j'ai commencé à voir des choses, savoir des choses, entendre des choses,
les ressentir. j'avais huit ans quand j'ai officiellement – et comme ces illustre ancêtre sur la terre desquels j'étais née – été déclarée « Clairvoyante », « Voyante », « Prophétesse » appelez cela comme il vous plaira. Mais c'est arrivé. Ça m'est arrivé à
moi.
Par la suite mon enfance et mon adolescence ainsi que le reste de mon existence s'est vue brutalement arrachée à son axe originel et mit dans une toute nouvelle perspective. C'est la raison même de mon embauche soudaine au Ministère par exemple.
Oh, comme j'ai été louée pour cela. Félicitée, comme j'étais une bonne fille pour avoir hériter de cela et comme j'ai été fière. Pendant un temps seulement en fait. Tant que mes intuitions portaient sur les cadeaux qu'on allait m'offrir ou sur la venue de membres de la famille. Mais ça ne pouvait pas l'être pour toujours n'est-ce pas ? J'ai commencé à savoir des choses. Des choses que je n'aurait pas du savoir sans doutes. Les mensonges qui me seraient dit, la mort aussi. Inévitable inéluctable. Comme le jour ou je sus prédire à la seconde et jusqu'au nombre et à l'emplacement des balles qui tueraient ma jeune cousine Solveig, la fille moldue de mon cracmol d'oncle. C'était une vision d'autant plus dur à accepter que Solveig avait à peu de choses près mon age. Et c'était comme si je m'étais vue, moi-même, morte.
Pendant un moment, terrifiée , je refusait de dormir. De dormir seule, d'être seule tant et si bien que ma mère avait été obligée de travailler à la maison et de faire de moi son unique patiente. Nous avons beaucoup travailler sur ce que je pouvais voir. Sur la distance que je devais mettre entre moi et cette réalité qui n'était pas encore là. Heureusement pour moi, outre la patience et l'amour de mes parents, il y avait le fait que les années qui se profilaient étaient bonnes et belles et qu'il n'y avait rien d'effrayant dans l'avenir que j'entrevoyais. Que je présentait. Ma « prescience » , cette clairvoyance qui m'avait terrorisée s'est calmée avec les années et je suis rentrée à l'école à mon tour.
Si la fierté de la famille avait été de voir entrer mon frère Maeron à Serpentard, ils durent se contenter de me voir entrer à Serdaigle. J'avais toujours été plus studieuse que lui. Plus centrée sur les livres, plus recluse sans doutes. Pendant un temps ce fut le cas. La réputation des Selwyn n'était pas à faire et je pense que je serai toujours reconnaissante pour avoir eût un frère aîné qui était encore à l'école quand j'y suis entrée. Sa présence, imposante, populaire et protectrice. Personne n'aurait oser toucher à un de mes cheveux en sa présence. Maeron était comme cela, un élève populaire. Doué en magie, doué en quidditch et il fut le batteur et le capitaine de l'équipe des vert pendant une bonne partie de sa scolarité. C'est au cours de sa septième année qu'il avait été recruté par les « Montrose Magpies » encourageant notre père à devenir actionnaire de l'équipe. Plus tard, il entrerai dans l'équipe Nationale Irlandaise avant d'entrer dans une équipe locale en Suède et de jouer sa dernière coupe du monde sous les couleurs de la suède. Devenu l'un des « meilleurs batteur du siècle » il arrêterai pourtant sa carrière à trente et un an pour embrasser une vie d'héritier plus « terre-à-terre ». Qu'elle ironie.
Maeron et moi avions toujours été proche et paradoxalement je pense qu'il à été plus touché que moi par la révélation de mon don. Je pense que c'est parce qu'il est étonnamment pessimiste pour un homme qui à toujours tout eût et qu'il à toujours envisager que l'avenir était quelque chose de sombre et chaotique et que le voir ne m’apporterais que larmes et souffrances. J'aurais préféré qu'il ai terrible tors mais ce ne fut pas le cas. À propos du futur sombre, pas de mes visions.
Parce que j'ai un sens pratique plus élevé que la moyenne et que je me suis rapidement trouvée être la meilleure étudiante de ma promotion je me suis décidée à utiliser mes capacités au mieux que je le pouvais. J'en ai fait un commerce ; j'ai vendu ma prescience à l'école. La seule règle était de ne pas poser de questions sur les examens et les sujets de ces derniers. Mais je pouvais être la personne à consulter si vous aviez envie de savoir si un cadeau allait plaire avant que vous ne l'achetiez, est-ce que votre déclaration d'amour serai acceptée ou seriez-vous humilié ? Je n'avais pas toujours bon , mais avec la pratique j'ai appris à filtrer mes visions à user majoritairement d'intuitions, de signaux, de rares images : j'ai appris à voir uniquement ce que je voulais voir et j'ai pu faire taire ce dernier petit à petit.
Naturellement et puisque ma famille semble poursuivie par les paradoxes, je n'ai pas échappé au mien. C'est arrivé alors que je quitté le collège de Pourdlard pour passer l'entretient qui – je l'espérais – m'ouvrirai les portes d'une université magique internationnalement reconnue : l' « Institut Supérieur des Pratiques Magiques Anciennes et Actuelles » ( que nous appellerons ISPM2A pour des raisons pratiques). Une Grande école pour les cycles supérieurs, c'est au cours de cet entretient que j'ai rencontré Jacob Chainsborrow qui dirigeait à l'époque le département des Mystères. C'est les rumeurs sur ma maîtrise de mon troisième œil qui l'a poussé à venir à ma rencontre.
Ah, oui. Pour les deux du fond et ceux qui auraient vécu dans une grotte pendant les vingt dernières années, je tiens à rappeler qu'il y à eût ce programme. «
Le programme pour la sauvegarde du don de Voyance et la sécurité Nationnale » suite à ce que j'aime appeler « Le cas d'école Potter/Jedusor ». Est-ce que la guerre aurait éclaté si cette prophétie était restée secrète ? Tous ces gens seraient-ils morts ? Le Mage noir serait-il revenu à la vie sans cette étrange motivation ? Est-ce les hommes qui ont fait la prophétie ou la prophétie qui à fait les hommes ? Cette question à été débattue , discutée et pour des raison évidentes : une loi concernant la libre circulation des voyants à été mise en place. Le ministère à commencé à nous recruter pour nous garder à l’œil pour s'assurer qu'une prophétie de cette envergure ne serait plus mise entre les mauvaises mains. Mais leurs critères de sélections sont assez vagues même pour moi. Mais ce n'est pas le propos.
Je me souviens qu'à l'époque j'avais été septique au sujet de ce recrutement. Jacob avait bien expliqué qu'il ne comptait pas interférer avec mes études mais au contraire, que si j’acceptai de donner mon talent au ministère par la suite alors ils faciliteraient et financeraient mes recherches. C'était important pour moi à l'époque pour plusieurs raisons en vérité.
J'ai toujours eût ce besoin cuisant d'émancipation, de tenir ma famille loin de mes décisions à ce sujet et entrer dans cette université était un rêve depuis si longtemps. Alors j'ai accepté et j'ai intégré suite à mon entretient l'université magique que je convoitait. J'ai passé mes trois premières années d'études de tronc commun à Stockholm en suède, ou j'ai étudié les théories magiques les plus anciennes, les sortilèges et maléfices et les philtres et potions avancés. J'ai étudié les runes et leur rapport avec les forces magiques, leur pouvoir et les cours de magie expérimentales ont commencé. A la fin de ma première année je me suis tournée vers les sciences occultes, la magie noire en soit. Et j'ai quitté la suède pour partir au Caire dans l'antenne Africaine de l'école, j'y ai étudié les maléfices et philtres utilisé par les sorciers de l’Égypte ancienne. Momies, pyramides puis j'ai fait un stage huit mois avec un sorcier vaudou du Zimbabwe. Je crois que c'est à cette époque que j'ai commencé à comprendre l'utilité et la praticité de la magie noire en soit. On avait mit un tabou dessus mais c'était une magie plus forte, plus essentielle et plus violente que celle que nous avions l'habitude de traiter. Plus dangereuse parce qu'elle demandait toujours une contrepartie.
C'est dans cette case en pleine savane assise à côté d'Omar que j'ai compris l'importance capitale de cette dernière. C'était plus comme une
intuition. J'étais là et en même temps je n'y étais plus, mais je savait, j'avais ce sentiment si total et inexplicable que je prenais la bonne voie. C'est ainsi que fonctionne mon troisième œil quand il est muselé : il ne laisse qu'un total et absolu pré-sentiment. Plus comme une conviction qui se réaliste toujours .
J'ai terminé mes études et ma thèse sur les grandes théories de la magie noire après deux ans supplémentaires passées en chine à étudier les shamans et sorciers animiste d'Asie. Ma thèse fut auditionnée, lue, décortiquée et le sujet de mes recherches fut passé en revue sous tout les angles. Après Lord Voldemort, après Grindelwald même si la thèse était approuvée et reconnue par les professeurs de l'université, elle laissait quelque chose d'amer. Ce n'était pas du scepticisme c'était quelque chose comme une grande crainte, une grande peur. Pas que je pouvais leur en vouloir. C'est ce jour là que j'ai rencontré Jacob Chainsborrow pour la seconde fois. Il faisait partie du jury. En vertu de cette sacro-sainte « loi pour la préservation ». Il m'a rappelé à ma bonne promesse et il m'a faite entrer au département des mystères.
Devenir langue-de-plomb n'a pas été de tout repos. On vous fait passer toute une série de tests, physique, psychologiques on essaie de voir si oui ou non vous serez capable de garder votre travail secret, de ne jamais rien laisser paraître, on analyse le passé de votre famille, l'influence qu'ils ont sur vous...de mon côté les choses ont été rapidement expédié. Ma mère était pour, mon frère était contre et mon père était septique. Il ne savait pas très bien en quoi consisterai mon travail, mais il se doutait que ça ne lui plairait pas. Mon entourage direct avait été assez réduit avec notamment la rupture de fiançailles opérée entre moi et Halvard Estbjörn, un sang-pur suédois qu'on avait espéré me voir épouser deux ans plus tôt. J'étais à peine rentrée à la maison que je repartait en chine il semblait trouver insupportable le fait que je poursuive mes études ou encore ma façon d'exprimer trop librement ce que je pensais.
Sans doutes que à l'époque déjà j'aurais du me méfier du fait que mon travail m'emmêlerai dans des relations totalement dysfonctionnelles mais j'étais un peu naïve à l'époque. Naturellement la guerre n'avait pas commencée il y à trois ans quand je suis entrée au Ministère mais puisque chaque siècle voit naître son mage noir et ses idées pseudo-révolutionnaires, complètement arriérées de domination du monde et de pureté du sang, le Ministre ( et Merlin en soit témoins c'était une fichue bonne idée) à commencé à penser qu'il serai bon que le gouvernement puisse se battre avec les mêmes armes.
C'est comme ça que je suis devenue Praticienne et théoricienne de la magie noire pour le compte du ministère de la magie. Et prophétesse aussi. Enfin c'est une partie intégrante de mon propre travail. Ils se servent de mon don pour savoir si les recherches que nous menons vont avoir ou non des conséquences néfastes, est-ce qu'elles aboutirons et mes « précognitions » permettent aussi parfois de localiser des ...eh bien vous n'avez pas à savoir en vérité.
Puis j'ai rencontré Briggs, ancien auror affecté au département pour des raisons de sécurité soit-disant. Si mes capacités de Maléficienne sont reconnus au seins de la Confédération internationale des Mages et des sorciers, beaucoup dirons que c'est de par leur unicité. C'est à dire que j'ai sans doutes poussé mes recherches et mes expériences plus loin que la plupart des sorciers. Briggs ...eh bien ce n'est pas vraiment une flèche et il serait incapable de résoudre une énigme runique ou un problème d'arithmancie mais il à de l'instinct. À un niveau que je suis forcée de reconnaître et d'encenser pour tout dire. On se sent en sécurité sur le terrain avec lui.
Et c'est ce qui nous amène à la mort inopinée de Sawyer MacKinnen en quelques sortes. Je ne sais pas exactement sur quel critère il à été recruté pour travailler au département des mystère , je vous l'ai dit : je ne sais rien de cela. Mais il est arrivé. Ce n'était pas très longtemps avant que le secret magique ne soit percé à jour et que la situation ne s'aggrave. C'est pour ça que je m'en souviens. Et aussi parce que à l'instant ou il l'a vu pour la première fois Henric Gwyer à décrété haut et fort qu'il ne l'aimait pas. Gwyer est un crétin et il aime tout le monde, même moi , c'est dire.
En tout cas MacKinnen à commencé à travailler avec nous je ne sais pas exactement sur quoi portait ses recherches ou son travail ( on est pas toujours habilité à en parler) mais il s'est passé qu'il y à une semaine comme Briggs ne rentrait pas de mission ou il avait été dépêché, MacKinnen et moi avons été envoyé en renfort. Je ne peux pas dire
précisément ou nous étions, je n'en ai pas le droit mais c'était en Europe, ça c'est un fait. Ce qui est dangereux avec les cryptes et catacombes, tout ces endroits ou on intervient pour étudier des phénomènes causés par la magie noire, c'est que ce sont des structures très sensibles à la magie puisqu'elles en sont imprégnées les sorts y sont plus violent et on perd facilement le contrôle de sois même.
C'est ce qui est arrivé , ce jour là. On à retrouvé Briggs à moitié inconscient , il ne m'a pas vraiment raconté comment c'était arrivé mais au final il était tombé dans un piège tendu par des sorciers. De ceux qui travaillent maintenant avec les moldus ( j'avoue que j'ai du mal à saisir la raison) et ils l'ont torturé pour savoir exactement...MacKinnen était cinglé je pense il à saisit sa baguette et sans prendre en compte les plus élémentaires notions de sécurité il à jeté un sort.
On ne devrait jamais jeter un sort de magie noire si on ne sait pas le faire correctement et si ignore la contrepartie.Sawyer aurait du s'en souvenir parce qu'il aurait aussi bien pu tous nous tuer dans cette satanée crypte. Tout à commencé à brûler , mais
de l'intérieur. les ennemis, les pierres, les cadavres déjà pourris. Et une odeur atroce empestait totalement la petite cavité dans laquelle nous étions. Alors Sawyer et moi on à saisit Briggs comme on à pu et on l'a traîné de justesse à la sortie de la catacombe. Et c'est là que Sawyer MacKinnen à commencé à payer sa contrepartie : lui aussi à commencé à brûler de l'intérieur. Il hurlait , c'était terrible.
On allait être repérés et il n'y avait plus rien à faire donc...Brighton Briggs et moi nous avons pris la seule décision qui s'offrait à nous. On l'a achevé. J'ai contenu le poison qui sortait par les pores de sa peau avec un sortilège et Brighton à fait ce qu'il devait. Ça à été net. On ne pouvait le laisser souffrir comme cela et puis le règlement du département est très clair à ce sujet. On à fait notre devoir.
En attendant à cause de cela je suis ici entrain de rédiger ce mémoire infernal pour une psychomage afin d'évaluer l'impact que cela pourrait avoir sur moi. Mais c'est une guerre, une véritable guerre et même si elle est plus subtile que les précédentes elle aurait aussi ses dommages collatéraux. J'ai été entraînée pour cela. Pour savoir comment réagir dans ce genre de cas. Je suis Langue-de-plomb.
Je suis langue-de-plomb ma vie entière est un secret.
Ce qui est arrivé à MacKinnen est terrible mais c'est une partie de ce que nous faisons. Il le savait. Je le savais. C'est écrit sur le contrat quand on le signe. On ne nous as pas forcés. C'est comme cela que les choses sont. Je ne me sens pas coupable, je n'ai pas à le faire. Je le sais.
Maintenant je vais vous dire quelque chose, à propos de MacKinnen et de la façon dont il est mort. Voilà ce que le monde, sa famille,
les autres entendrons : « Sawyer MacKinnen est mort en service. Il à été tué par des dissidents alors qu'il servait la communauté. » personne n'a envie de savoir qu'il à été exécuté pour protéger une mission. Personne n'a envie de savoir que ce sont ses collègues qui ont mit fin à ses souffrances. Je n'aurai pas envie de le savoir si j'étais une externe et d'ailleurs , ici, la plus part du temps, on évite de trop y penser. On connaît les risques . Tous.
L'année dernière j'ai acheté un appartement, pas très grand, à Londres. Il à une double vue sur le chemin de traverse et sur le Londres Moldu. Ce n'est pas grand chose, mais je m'y sentais bien. Récemment ...récemment les choses ont changée. Je n'aime pas être seule, je n'aime plus cela alors ...Je passe le plus clair de mon temps libre à la maison, ma véritable maison, à « Beaumaris Castle ». Il y à mon frère, mes parents , mes grands-parents et je m'y sens bien. Je m'y sens en sécurité, entourée.
Une relative sécurité. Je suis assez terre-à-terre pour en avoir conscience. »
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« _ Votre façon de concevoir votre vie est assez unique. »
Avait dit Victoria Melbourne en levant les yeux de la liasse de parchemin soigneusement reliées que sa patiente lui avait apporté. Elle avait prit quelques notes aussi mais son regard se posait désormais sur le regard torve de la Langue-de-plomb. Assise derrière son bureau, en tailleurs sur son fauteuil elle semblait septique à propos de ces derniers mots.
« _
Pourquoi ? Vous auriez préféré entendre que je suis terriblement affectée par la mort de MacKinnen ? Eh bien désolée d'être honnête : ce n'est pas le cas. »
« _ Je pense que si, dans une certaine mesure. Mais votre collègue, Monsieur Briggs réagit de la même manière que vous et il m'avait prévenu en fait que vous seriez plus catégorique que lui. Enfin, je terminerai mon inspection ce soir et vous aurez les réponses à propos de votre réaffectation au terrain demain dans la matinée. Merci de m'avoir reçue, Miss Selwyn. »
Victoria s'était levée avait serré la main de la Sorcière et disparu dans les couloirs du ministère. Madaléin aurait bien craché un « comme si j'avais le choix » mais elle s'était retenue pour ne pas avoir l'air d'être une perdante.